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Frontières: Un siècle de services policiers

Frontières: Un siècle de services policiers

L’exposition en cours du Musée souligne les moments forts de l’histoire de la Police provinciale, anciens et récents, à l’aide d’une sélection d’images saisissantes, d’artéfacts et d’histoires personnelles pour célébrer le dernier siècle de services policiers de la Police provinciale.

Le 13 octobre 2009 marque une étape importante de l’histoire de l’Ontario : un siècle de services policiers par la Police provinciale de l’Ontario. Les cent dernières années ont apporté des changements considérables sur les plans social, politique, économique et démographique d’une province diversifiée sur le plan géographique. Ces changements ont présenté des défis uniques de toute sorte pour la Police provinciale.

La Police provinciale a franchi des frontières dans de nombreux domaines, que ce soit concernant la prestation de services policiers pour une province quatre fois plus grande que la France, le perfectionnement de l’identification médicolégale, le respect d’impératifs délicats dans la négociation en situation de crise ou encore l’adaptation des techniques d’enquête criminelle aux multiples facettes du crime.

Contexte historique

Frontières de l'Ontario

Au XIXe siècle en Ontario, les efforts des chefs de police et des forces policières municipales étaient plus ou moins suffisants pour combattre le crime. En raison des changements sociaux et économiques rapides au début du XXe siècle, on a dû adopter une stratégie d’application de la loi centralisée.

La Police provinciale a été créée directement en réponse à la hausse de la criminalité dans la province, faisant partie intégrante de l’élargissement des frontières. « Frontières : Cent ans de services policiers  » illustre et célèbre la réponse de la force de la Police provinciale et des membres de la police qui ont souvent dû travailler dans des conditions difficiles. Des contraintes physiques attribuables au travail policier près des frontières du Nord de l’Ontario aux difficultés éprouvées par ceux qui devaient faire respecter les lois contestées concernant l’alcool à la frontière canado-américaine ou mettre au point de nouvelles techniques pour déjouer des criminels de plus en plus rusés, la Police provinciale a beaucoup de choses à célébrer dans son dernier siècle au service d’une population si grande et si diversifiée.

Frontières du Nord et du Sud

Au siècle dernier, lorsque la Police provinciale a été formée, la province de l’Ontario subissait les contrecoups de la croissance de la population et devait par conséquent améliorer ses infrastructures. Le Nord de la province était en pleine effervescence en raison de l’exploitation des ressources minières et forestières et de l’hydroélectricité, en plus de la construction du chemin de fer. C’est à cette époque qu’on a connu une augmentation de l’immigration et du peuplement dans les régions éloignées du Nord et dans les zones rurales et urbaines du Sud.

La révolution industrielle a mené à la création d’emplois dans le secteur manufacturier des villes du Sud, entraînant des changements démographiques et socioéconomiques. Vers la fin du XIXe siècle, les grandes villes de l’Ontario ont mis sur pied leurs propres services de police pour combattre la hausse de la criminalité; cependant, les régions rurales et les petites municipalités étaient mal outillées pour s’attaquer à ce fléau. En outre, dans certaines zones de la frontière canado-américaine, on était aux prises avec des problèmes d’étrangers clandestins et de contrebande transfrontalière d’alcool.

Avant l'« Ontario »

L’histoire de la relation entre les organismes gouvernementaux et les Premières nations est longue et tumultueuse. Au début de la fondation de l’Ontario, il y a eu une expansion dans le Nord et des négociations d’ententes territoriales entre les peuples autochtones et le gouvernement. La Police provinciale a été fondée pour traiter des problèmes liés à cette expansion géographique et à l’augmentation du peuplement, problèmes qui présentaient notamment des difficultés lorsqu’il s’agissait de surveiller des Anglais, des Irlandais, des Écossais, des Autochtones et d’autres peuples de cultures diverses.

« Frontières » dresse un portrait des premiers services policiers et de la fondation de la Police provinciale dans le contexte social des changements survenus en Ontario au cours des 100 dernières années. Des événements marquants, comme l’autonomie policière des Premières nations et la formation du Bureau des services policiers des Autochtones font également partie de la grande histoire de la Police provinciale.

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